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Retraite des salariés du privé : une double actualité

Dernière mise à jour : 22 nov. 2022

Le système de retraite obligatoire repose sur :


- la retraite de base : dans ce régime la politique des retraites est mise en œuvre par l’État en concertation avec les partenaires sociaux (organisations d’employeurs et syndicats de salariés)


- et la retraite complémentaire (qui s'ajoute à votre retraite de base) : gérée de façon exclusive par les partenaires sociaux.


Pour les salariés du privé la retraite complémentaire est gérée par l’Agirc-Arrco

Elle va augmenter de 5,12% au 1er novembre 2022 ont indiqué les représentants du régime au terme d'un conseil d'administration réuni le 6 octobre. "Une revalorisation significative grâce à la situation financière solide de l'AGIRC ARRCO avec 0 dette" met en avant le régime sur son site qui ajoute : "Les représentants des entreprises et des salariés sécurisent l'équilibre du régime dans la durée".


En référence à une autre actualité concernant l'AGIRC ARRCO : invoquant une simplification et des économies de gestion, le gouvernement veut transférer à partir de l'an prochain la mission de collecter les cotisations du régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco à l'Urssaf, le réseau des organisations de recouvrement des cotisations sociales en France.


Les partenaires sociaux s'opposent de toutes leurs forces à cette étatisation : ils alertent sur le risque opérationnel de ce chantier - autrement dit sur le risque qu'il y ait des erreurs dans le calcul des droits à la retraite complémentaire des salariés.


Risques déjà signalés par le sénat l'été dernier :


Ils dénoncent une réforme inutile qui empêchera le régime d'avoir la main sur les ressources dont doivent bénéficier les retraités. « Qui voudrait qu'on lui prenne son compte en banque et qu'on le donne à quelqu'un d'autre à côté », explique Didier Weckner, président de l'Agirc-Arrco et membre du Medef.


La réforme permettrait d'améliorer la performance du recouvrement et de réaliser des économies de gestion. « C'est archi-faux », assure Brigitte Pisa vice-présidente de l'Agirc-Arrco. Le sujet est déjà au menu des discussions du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2023, car plusieurs amendements demandent « l'annulation de ce projet porteur de risques majeurs pour les retraités et les cotisants, salariés comme employeurs ».






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