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57 éléments trouvés pour «  »

  • La Carrière Longue en France en 2023 : Nouveaux Enjeux et Perspectives

    À la croisée des préoccupations démographiques, économiques et sociales, la question des retraites en France a connu des évolutions significatives depuis la réforme de 2010, et en 2023, la carrière longue demeure un sujet central. La France, comme de nombreux pays, cherche à adapter son système de retraite pour répondre aux défis posés par le vieillissement de la population et les transformations du monde du travail. Les Nouvelles Dispositions de la Carrière Longue En 2023, la carrière longue demeure une option pour les travailleurs français souhaitant partir à la retraite avant l'âge légal. Les conditions d'éligibilité ont toutefois évolué, en tenant compte des réalités professionnelles et de la diversité des parcours. Les travailleurs nés à partir de 1973 peuvent désormais envisager un départ anticipé à partir de 62 ans, à condition de justifier d'une durée d'assurance minimale de 172 trimestres, soit 43 années. Cette réforme vise à trouver un équilibre entre le besoin de garantir des revenus aux retraités et la nécessité de prolonger la vie active. Flexibilité et Adaptabilité : Les Maîtres-Mots L'une des grandes tendances de cette réforme repose sur la flexibilité. Les travailleurs ont la possibilité de moduler leur temps de travail à partir de 60 ans, avec la mise en place du dispositif de "temps partiel senior". Cette approche flexible permet aux seniors de réduire progressivement leur activité tout en préservant leur niveau de vie. La prise en compte de la pénibilité au travail a également été renforcée. Les métiers exposant à des conditions difficiles bénéficient de dispositifs spécifiques, avec des possibilités de départ anticipé assorties de mesures de reconversion professionnelle. Les Défis de la Carrière Longue en 2023 Malgré ces ajustements, la carrière longue en 2023 n'est pas exempte de défis. La question de la pénibilité reste subjective, et l'application de critères objectifs demeure un enjeu. De plus, la capacité des entreprises à adapter leurs structures et leurs pratiques pour accompagner les seniors tout au long de leur carrière reste un défi majeur. La question de l'employabilité des seniors reste également une préoccupation. Malgré les avancées législatives, certains seniors rencontrent encore des difficultés à rester sur le marché du travail en raison de discriminations liées à l'âge. Les initiatives visant à sensibiliser les employeurs et à promouvoir une culture de l'âge positive sont donc essentielles. Perspectives d'Avenir et Adaptations Continues En 2023, la carrière longue s'inscrit dans une dynamique d'adaptation constante. Les autorités continuent d'évaluer les impacts de la réforme, de recueillir les retours d'expérience et d'ajuster les dispositifs en fonction des besoins réels des travailleurs et des entreprises. L'avenir de la carrière longue en France dépendra probablement de la capacité du système à s'adapter aux transformations économiques, technologiques et sociétales. La question des retraites reste un défi majeur, et la flexibilité et l'adaptabilité seront des maîtres-mots pour assurer une transition harmonieuse vers la retraite tout en valorisant l'expérience et les compétences des seniors sur le marché du travail. En somme, la carrière longue en 2023 incarne une quête d'équilibre entre les besoins individuels des travailleurs et les impératifs économiques et sociaux du pays.

  • Intervention ère conseils

    🚨Notre Responsable Technique Bastien URBAIN interviendra le 28 septembre prochain 🗓️ à 14h00 au colloque organisé par Université Jean Moulin Lyon 3 ! 💪🏻 #reformeretraites#financement#équilibrebudgétaire

  • ère conseils en séminaire au Puy du Fou !

    Partis pour 2 jours et demi, nous sommes allés chercher l'inspiration au Puy du Fou (https://www.puydufou.com/france/fr). Au travers des spectacles grandioses et saisissants jaillissaient les valeurs sur lesquels nous voulions travailler : l'esprit combatif, l'union des forces, la créativité ; c'était bien cela que nous voulions encore travailler au bénéfice de nos clients. De retour au bureau, notre plan d'actions est en place et s'appuie sur les constats suivants : La réglementation est complexe et mouvante, les caisses de retraite sont surchargées, chaque client est un cas particulier, il doit être rassuré quant au bon enregistrement de ses droits (revenus, trimestres et points) et, enfin, il a des choix à faire ! Nous apportons donc notre assistance et nos conseils, plus combatifs, unis et créatifs ! Et c'est cela qui a de l'importance pour nous !

  • Nouvelle hausse des pensions de retraite au 1er janvier 2023

    Les pensions de retraite de base ont été revalorisées de 0,8% au 1er janvier 2023. Cette revalorisation automatique fait suite à l’augmentation de l’indice moyen des prix à la consommation hors tabac. Elle s’applique aux pensions versées au titre de mois de janvier 2023. Pour rappel, les pensions de retraite de base avaient été augmentées de 1,1% en janvier 2022, puis de 4% en juillet 2022, dans le cadre de la loi sur le pouvoir d’achat. Quelles sont les pensions concernées ? Cette nouvelle hausse de 0,8% concerne notamment : - Le régime de base des salariés (CNAV), des indépendants (SSI), des fonctionnaires de l’Etat (SRE), des fonctionnaires des collectivités locales (CNRACL), des professions libérales (CNAVPL) - Certains régimes complémentaires (IRCANTEC) - Certains régimes spéciaux (SNCF) - Ainsi que les pensions de réversion, l’Allocation Supplémentaire d’Invalidité et l’Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA ex « Minimum Vieillesse »). En revanche, d’autres régimes appliquent un taux de revalorisation différent : - Le régime de la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) : + 5,7% au 01/01/2023 ; - Le régime AGIRC-ARRCO : + 5,12% au 01/11/2022 ; - Le régime complémentaire des indépendants : + 4,8% au 01/01/2023 ; - Le régime de prestations complémentaires de vieillesse ASV de la CARMF : + 1,06% rétroactivement au 01/01/2022. Ces revalorisations, destinées à protéger le pouvoir d’achat des seniors, vont-elles permettre aux retraités de faire face à l’évolution des coûts de l’énergie et de carburant ?

  • Le système de retraite est-il en péril ?

    Quelle est sa situation financière réelle et quelles sont ses perspectives d’évolution ? Depuis quelques semaines, les partis politiques et les partenaires sociaux s’appuient sur le dernier rapport annuel du Conseil d'orientation des retraites (COR) pour donner une assise scientifique à leurs positions. Les opposants à la réforme expliquent alors que le système est à l’équilibre et que les dépenses de retraite devraient rester stables dans les années à venir. Les partisans de la réforme considèrent, quant à eux, et en citant le même rapport, que le déficit et la dette du système de retraite devraient se creuser à court et moyen termes. Pour tenter de clarifier la situation, la Commission des Finances et celle des Affaires sociales de l’Assemblée nationale ont auditionné le 19 janvier dernier Pierre-Louis BRAS, Président du COR, et Emmanuel BRETIN, Secrétaire général du COR. Il en ressort quelques éléments qui devraient éclairer le débat public : ✔ En 2021, le système de retraite (tous régimes obligatoires confondus) était à l’équilibre. Il a même dégagé un excédent de 900 millions d’euros. ✔ Cependant, le solde du système de retraite devrait se dégrader sur les 25 prochaines années. Cette dégradation n’est pas à rechercher du côté des dépenses. Celles-ci devraient rester stables, et ce malgré le vieillissement de la population. Si les dépenses n’augmentent pas, le déficit annoncé ne peut donc provenir que d’une baisse des ressources. À taux de cotisations constant, le Conseil d’orientation des retraites anticipe, en effet, une baisse structurelle des recettes. ✔ À la fin de l’année 2021, la situation patrimoniale du système de retraite s’établit à +163Md€. Cette situation masque toutefois d’importantes disparités entre les régimes, les réserves financières étant essentiellement concentrées dans les régimes complémentaires, et en particulier dans le régime Agirc-Arrco. ✔ Le niveau de vie relatif des retraités devrait diminuer. Cela ne signifie pas que les retraités de demain auront un niveau de vie inférieur à ceux d’aujourd’hui. Seulement, leur niveau de vie devrait être inférieur à celui des actifs de demain. En définitive : - Oui, le système est actuellement à l’équilibre, mais cet équilibre est fragile - Oui, la situation financière du système de retraite devrait se dégrader dans les années à venir, et ce malgré des dépenses "qui ne dérapent pas" - Oui, le système de retraite doit évoluer. Reste une seule question à trancher (et pas des moindres) : quelles réformes adopter ? Contrairement aux idées reçues, les possibilités sont nombreuses et n’impliquent pas nécessairement de repousser l’âge légal de départ à la retraite. N’oublions pas l’essentiel : la retraite est, et doit demeurer, un choix de société.

  • Réforme des retraites : tour d’horizon des modifications attendues

    Madame Elisabeth Borne a présenté, ce mardi 10 janvier 2023, le projet de réforme des retraites. Que pouvons-nous attendre de cette réforme ? Selon la date de naissance de l’assuré, l’âge minimal de départ à la retraite ainsi que la durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein pourraient être modifiés. L’âge légal passerait ainsi de 62 ans à 64 ans et la durée d’assurance augmenterait progressivement pour les personnes nées entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1972. (cf tableau ci-dessous). En outre, ce projet de réforme apporte quelques nouveautés : Le minimum de pension de retraite serait revalorisé pour atteindre 85% du Smic net, pour une carrière complète, soit environ 1 150 euros. La suppression de certains régimes spéciaux pour les nouveaux entrants, notamment à la RATP, au sein des industries électriques et gazières (IEG), EDF, Banque de France… Un aménagement du dispositif de départ anticipé pour carrière longue : Les assurés qui ont commencé à travailler avant 20 ans continueraient de bénéficier du départ anticipé à la retraite pour carrière longue, s’ils ont acquis 4 ou 5 trimestres (selon le mois de naissance) en début d’activité, et s’ils disposent de la durée d’assurance nécessaire pour le taux plein majorée d’un an. Pour un début d’activité : > avant 20 ans : départ 2 ans avant l’âge légal, soit 62 ans à partir de 2030 > avant 18 ans : départ possible dès 60 ans > avant 16 ans : départ possible dès 58 ans Le « cumul emploi-retraite », c’est-à-dire le cumul de la retraite avec les revenus d’une nouvelle activité, génèrerait des droits supplémentaires. Le montant total de la retraite serait donc majoré. La retraite progressive serait étendue à l’ensemble des régimes de retraite. Ce dispositif permet d’ores et déjà de percevoir une partie de sa retraite tout en poursuivant son activité professionnelle à temps partiel. La création d’un « Index Seniors » imposerait aux grandes entreprises de publier le taux de personnes en fin de carrière présentes dans leurs effectifs. Certains éléments resteraient, par ailleurs, inchangés par rapport à la législation actuelle : Les personnes en situation d'invalidité ou d'inaptitude pourraient continuer à partir à la retraite à taux plein à 62 ans, même si elles n'ont pas validé le nombre de trimestres nécessaires. L'âge d'obtention automatique du taux plein resterait maintenu à 67 ans dans la plupart des régimes. Cette réforme devrait être intégrée au Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale Rectificatif 2023, ce qui permettrait son vote plus rapidement qu’avec un projet de loi classique. Voici le calendrier parlementaire proposé : Présentation au Conseil des ministres le 23 janvier. Débats en commission à l’Assemblée nationale à partir du 30 janvier. Débats en séance à l’Assemblée à partir du 6 février. Entre fin février et début mars, le texte passerait au Sénat et le projet de loi entamerait sa navette avec l’Assemblée. Mais attention, ce projet de réforme doit encore passer plusieurs obstacles avant sa mise en œuvre. Un calendrier de la contestation sociale se remplit… Les prochaines semaines vont être agitées…Il est important d’attendre que la loi soit votée avant de réactualiser votre bilan retraite. De nombreux éléments de ce projet pourraient encore être modifiés…

  • Périodes de chômage : Quels sont les impacts sur les droits à la retraite ?

    Une période de chômage peut permettre de valider des droits retraite, tant dans le régime de base, que dans le régime complémentaire. Toutefois, des conditions sont à respecter selon les situations. Il s’agit de différencier les périodes de chômage indemnisé et celles de chômage non indemnisé. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Chômage indemnisé Les périodes de chômage indemnisé sont « assimilées » à des périodes d’activité. Elles sont prises en compte dans la durée d’assurance. Ainsi, 50 jours de chômage indemnisé permettent de valider 1 trimestre de retraite de base, avec un maximum de 4 trimestres par an. En outre, les allocations chômage sont soumises aux cotisations pour la retraite complémentaire. Par conséquent, elles donnent lieu à l’acquisition de points pour la retraite complémentaire. Les modalités de calcul dépendent de 4 éléments : Salaire Journalier de Référence, assiette fictive des cotisations, taux de calcul des points, et salaire de référence AGIRC-ARRCO. > L’assiette fictive de cotisations retraite s’obtient selon la formule suivante : > Pour les bénéficiaires de ARE (Aide au Retour à l’Emploi) , ASR et ASP, le taux de cotisations appliqué est de 6,2% pour la partie de l’assiette inférieure au PASS, 17% pour la partie de l’assiette supérieure au PASS. > Pour les bénéficiaires des ASFNE et ASS, le taux de cotisation est de 4% pour la partie de l’assiette inférieure au PASS et 12% pour la part de l’assiette supérieure au PASS. > Le salaire de référence AGIRC-ARRCO est fixé par le régime AGIRC-ARRCO et change chaque année. Ainsi, le nombre de points retraite AGIRC-ARRCO attribués pour les ARE, ASR et ASP = --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Chômage non indemnisé Les périodes de chômage non indemnisé avant 1980 permettent de valider des trimestres comme les périodes de chômage indemnisé. En revanche, à compter de 1980, la législation a été modifiée : - Lors de la 1ère période de chômage non indemnisé dans une carrière, ne faisant pas suite à une période de chômage indemnisé, il est possible de valider des trimestres retraite à hauteur d’un trimestre par période de 50 jours de chômage. Cependant, cette possibilité est limitée à 4 trimestres pour les périodes allant jusqu’au 30 juin 2011 ; elle a été étendue à 6 trimestres à partir du 1er juillet 2011. Cette période de 18 mois peut être continue ou discontinue. - Pour les périodes suivantes, la période de chômage non indemnisé doit succéder immédiatement à une période de chômage indemnisé. Dans ce cas, la limite est portée à une année (4 trimestres). Pour une personne âgée de plus de 55 ans et qui a cotisé au moins 20 ans à la retraite, la limite est portée à 5 années. Cette période doit être impérativement être continue. - Afin de bénéficier de ces trimestres, la personne doit impérativement avoir cotisé au régime général ou SSI (régime des indépendants) avant la période de chômage et doit impérativement rester inscrite auprès de Pôle emploi en effectuant son actualisation chaque mois. En revanche, les périodes de chômage non indemnisé ne permettent pas l’acquisition de points pour la retraite complémentaire AGIRC-ARRCO. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Cas particulier du maintien des droits chômage jusqu’à la date d’obtention de la retraite à taux plein Dans le cas d’une indemnisation au titre de l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), il est possible, sous certaines conditions, de bénéficier du dispositif de maintien des droits à l’allocation chômage jusqu’à la veille de la retraite à taux plein. Pour cela, l’ensemble des conditions suivantes doivent être remplies : • Avoir 62 ans (ou plus), mais ne pas avoir validé le nombre de trimestres requis pour bénéficier du taux plein • Avoir été indemnisé par Pôle emploi au moins 365 jours depuis l’ouverture des droits • Justifier de 12 ans d’affiliation au régime d’assurance chômage • Justifier d’une période d’emploi de 1 an continu ou 2 ans discontinus dans une ou plusieurs entreprises, au cours des 5 années précédant la fin du contrat de travail pris en compte pour l’ouverture des droits • Justifier de 100 trimestres validés par l’assurance vieillesse Si l’ensemble des conditions sont réunies, l’allocation chômage pourra être perçue jusqu’à la veille de la date d’obtention de la retraite à taux plein. Ainsi, pour les personnes nées après le 1er janvier 1955, l’indemnisation cessera au plus tard la veille des 67 ans (âge automatique du taux plein si le nombre de trimestres requis n’est pas atteint). Par conséquent, les droits retraite validés au titre du chômage seront ajoutés à ceux validés au titre des activités professionnelles et permettront de majorer la durée d’assurance, le taux de liquidation et les points de la retraite complémentaire AGIRC-ARRCO. Néanmoins, les allocations perçues au titre du chômage ne seront pas pris en compte dans le Revenu Annuel Moyen (moyenne des 25 meilleures années), assiette de calcul de la pension de base du régime général. En outre, dans le cas de la retraite anticipée pour carrière longue, les trimestres validés au titre du chômage sont retenus dans la limite de 4 trimestres. Ainsi, la complexité d’une carrière professionnelle, éventuellement entrecoupée de périodes de chômage indemnisé ou non, peut influer fortement sur les futures pensions de retraite. Il paraît important de porter une attention particulière sur les droits enregistrés et d’en vérifier la cohérence ; Néanmoins, chaque situation individuelle est unique et peut être soumise à l’interprétation personnelle de l’agent de Pôle Emploi, qui aura le pouvoir de décision pour accepter ou non certains justificatifs ou conditions. Enfin, soyez certains qu’adopter les bonnes stratégies en fin de carrière, est un gage d’optimisation de ses futures pensions de retraite. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Voir aussi notre article sur la réforme de l'assurance chômage > point au 21/11/2022

  • Réforme de l’assurance chômage : où en sommes nous ?

    Point au 21 novembre 2022. Des négociations avec les partenaires sociaux ont donné lieu à une réforme de l’assurance chômage en 2019. Toutefois, au vu du contexte socio-économique lié à l’épidémie de Covid-19, sa mise en application a été reportée à plusieurs reprises. Puis, progressivement, les nouvelles mesures sont entrées en vigueur en 2021, selon les décrets publiés au Journal Officiel. Ces mesures avaient vocation à s’arrêter au 1er novembre 2022. Toutefois, le parlement vient de prolonger sa mise en application jusqu’au 31/12/2023, afin de laisser au gouvernement le temps de préparer un nouveau projet de loi. Cette nouvelle réforme visera à introduire le paramètre « conjoncture économique » dans les droits d’indemnisation des demandeurs d’emploi. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Mesures en vigueur depuis le 1er octobre 2021 > La durée d’indemnisation correspond au nombre de jours situés entre le 1er jour du 1er contrat de travail et le dernier jour du dernier contrat de travail, identifiés dans les 24 derniers mois ou 36 derniers mois pour les personnes âgées de plus de 53 ans. Tous les jours sont pris en compte, même ceux non travaillés entre différents contrats. Toutefois, ces jours non travaillés sont retenus dans une certaine limite : 75% du nombre de jours travaillés sur la même période. Certains évènements sont retirés de la durée : congés maternité et paternité, congés maladie supérieurs à 15 jours, périodes de formation ainsi que les périodes de confinement 2020 et 2021. Ainsi, pour calculer la durée d’indemnisation, il s’agit de comparer les 2 formules ci-dessous et retenir la valeur minimale : > Calcul du salaire journalier de référence SJR Le salaire journalier de référence est basé sur la moyenne des salaires et rémunérations reçus durant la période de référence ayant servi au calcul de la durée d’indemnisation, et non plus sur les 12 derniers mois. Le salaire de référence correspond à la somme des rémunérations brutes des 24 ou 36 derniers mois, y compris primes contractuelles. En revanche, certaines sommes ne sont pas retenues dans le salaire de référence : indemnités de licenciement, rupture conventionnelle, primes de précarité, indemnités de congés payés, indemnités compensatrices en cas de dispense de préavis. Ainsi le salaire journalier de référence s’obtient selon la formule suivante : Le salaire journalier de référence est utilisé par Pôle Emploi pour calculer le montant de l’allocation chômage. Il est également utilisé par la caisse de retraite pour déterminer l’assiette fictive des cotisations retraite et par conséquent, le nombre de points retraite validés au titre de cette période de chômage. Le montant le plus élevé est retenu. Cependant, ce montant ne peut être inférieur à 29,56€ par jour et ne peut être supérieur à 75% du salaire journalier de référence. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Mesures en vigueur depuis le 1er décembre 2021 > Nouvelle durée minimale d’affiliation Il faut désormais avoir travaillé 130 jours ou 910 heures (soit environ 6 mois) sur une période de 24, 30 ou 36 mois, selon l’âge, pour pouvoir ouvrir ou recharger des droits à l’assurance chômage. Cette durée s’applique aux personnes perdant un emploi à compter du 1er décembre 2021. > Dégressivité de l’allocation dès le 7° mois A partir du 7ème mois d’indemnisation (soit 182 jours), une réduction de 30% maximum de l’allocation pourra intervenir si les conditions suivantes sont réunies : • Le demandeur d‘emploi a une fin de contrat ou une procédure de licenciement engagée à compter du 1er décembre 2021 ; • Il perçoit une allocation dont le montant est supérieur à 85,18€ par jour, ce qui correspond à un salaire antérieur supérieur à 4545€ brut/mois ; • Il a moins de 57 ans à la date de fin de contrat ou de l’engagement de la procédure de licenciement. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Et pour 2023 ? les règles en vigueur aujourd’hui vont continuer à concerner les demandeurs d’emploi dont le contrat de travail cessera jusqu’au 31/01/2023. Le prochain projet de réforme du chômage vient tout juste d’être présenté, mais n’est pas encore voté, il pourra être modifié. Réforme de l'assurance-chômage : on vous explique les nouvelles règles d'indemnisation des demandeurs d'emploi (francetvinfo.fr) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Références : http://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2019/7/26/MTRD1919111D/jo/texte https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2019/7/26/MTRD1918210D/jo/texte https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043306112 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044126002 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Voir aussi notre article expliquant l'impact des périodes de chômage sur les droits à la retraite.

  • Réforme des retraites & prolongation d'activité : l'avis d'Ere Conseils

    Guillaume Roquebert (Président ERE Conseils Retraites), Aude Goulon (Consultante RH) et Bertrand Reynaud (Consultant en négociation) partagent leur avis sur un sujet d'actualité.

  • Retraite des salariés du privé : une double actualité

    Le système de retraite obligatoire repose sur : - la retraite de base : dans ce régime la politique des retraites est mise en œuvre par l’État en concertation avec les partenaires sociaux (organisations d’employeurs et syndicats de salariés) - et la retraite complémentaire (qui s'ajoute à votre retraite de base) : gérée de façon exclusive par les partenaires sociaux. Pour les salariés du privé la retraite complémentaire est gérée par l’Agirc-Arrco Elle va augmenter de 5,12% au 1er novembre 2022 ont indiqué les représentants du régime au terme d'un conseil d'administration réuni le 6 octobre. "Une revalorisation significative grâce à la situation financière solide de l'AGIRC ARRCO avec 0 dette" met en avant le régime sur son site qui ajoute : "Les représentants des entreprises et des salariés sécurisent l'équilibre du régime dans la durée". En référence à une autre actualité concernant l'AGIRC ARRCO : invoquant une simplification et des économies de gestion, le gouvernement veut transférer à partir de l'an prochain la mission de collecter les cotisations du régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco à l'Urssaf, le réseau des organisations de recouvrement des cotisations sociales en France. Les partenaires sociaux s'opposent de toutes leurs forces à cette étatisation : ils alertent sur le risque opérationnel de ce chantier - autrement dit sur le risque qu'il y ait des erreurs dans le calcul des droits à la retraite complémentaire des salariés. Risques déjà signalés par le sénat l'été dernier : Retraites complémentaires : le Sénat bataille contre le recouvrement par l'Urssaf | Les Echos Ils dénoncent une réforme inutile qui empêchera le régime d'avoir la main sur les ressources dont doivent bénéficier les retraités. « Qui voudrait qu'on lui prenne son compte en banque et qu'on le donne à quelqu'un d'autre à côté », explique Didier Weckner, président de l'Agirc-Arrco et membre du Medef. La réforme permettrait d'améliorer la performance du recouvrement et de réaliser des économies de gestion. « C'est archi-faux », assure Brigitte Pisa vice-présidente de l'Agirc-Arrco. Le sujet est déjà au menu des discussions du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2023, car plusieurs amendements demandent « l'annulation de ce projet porteur de risques majeurs pour les retraités et les cotisants, salariés comme employeurs ». Retraites complémentaires : Bercy revoit sa copie sur la collecte des cotisations | Les Echos

  • Réforme des retraites et emploi des seniors

    Le journal Les Echos consacre trois articles intéressants sur la réforme des retraites : https://www.lesechos.fr/economie-france/social/reforme-des-retraites-le-gouvernement-au-pied-du-mur-sur-lemploi-des-seniors-1867519 La concertation sur la réforme des retraites démarre ce mardi, avec des discussions sur l'emploi des seniors et l'usure professionnelle. Le taux d'emploi des seniors en débat. La pression va monter aussi sur les entreprises. https://www.lesechos.fr/economie-france/social/le-trop-faible-taux-demploi-des-seniors-en-france-est-un-gachis-1867500 Pour Hippolyte d'Albis, professeur à l'Ecole d'économie de Paris, repousser l'âge légal de départ en retraite ou augmenter la durée de cotisation a un effet sur le taux d'emploi des seniors mais surtout pour les personnes en emploi stable, qualifiées et plutôt masculines. Pas pour celles qui sont éloignées du marché du travail. https://www.lesechos.fr/economie-france/social/reforme-des-retraites-les-pistes-sur-la-table-pour-augmenter-lemploi-des-seniors-1867489 Le dernier article évoque six leviers pour augmenter la part des plus de 55 ans en emploi : Cumul emploi retraite Retraite progressive Formation Indemnisation du chômage Indemnités de licenciement pour inaptitude professionnelle Mise à la retraite d’office Il y aura peut être des changements mais de fait ces six leviers existent déjà : ère conseils à d'ailleurs l'habitude de les étudier de façon très détaillée dans les stratégies d'optimisation des montants de pension ou des dates de départ que nous réalisons pour nos clients. Avoir les idées claires sur le sujet, connaitre les impacts sur les revenus actuel ou à venir, et être challengé sur les options possibles qui s'offrent à vous ne s'improvise pas au dernier moment pour pouvoir être en position de choix.

  • Nos partenaires ont du talent !

    Bravo à Nessy Consulting d'intégrer dans le conseil RH l'accompagnement des seniors et en particulier la transition emploi-retraite. Nous sommes fiers de contribuer à l'aventure à travers l'expertise de notre cabinet fort de ses 22 ans d'expérience sur le sujet.

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