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57 éléments trouvés pour «  »

  • Retraite - quand on est entrepreneur...

    Votre statut d’auto entrepreneur et votre parcours ont un impact sur le montant des cotisations et donc de votre future retraite. Se faire accompagner par un expert est primordial afin de faire le point sur les conséquences financières et les différentes possibilités qui s’offrent à vous. La loi de modernisation de l’économie d’août 2008 a introduit le statut de l’auto entrepreneur. Depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2009, plus d’un million de personnes se sont lancé. Mais ce statut reste une position difficile. En effet, pérenniser son activité est difficile afin de percevoir un revenu supérieur à la médiane des revenus du secteur considéré. L’auto entrepreneur ne cotise pas pour sa retraite de la même façon que les salariés du secteur privé. Le statut d’auto entrepreneur est applicable à la fois en tant qu’activité principale mais également en tant que complément d’un travail salarié. A ce titre deux questions viennent donc à l’esprit : Quelle retraite pour les auto-entrepreneurs ? Peut-on être auto entrepreneur quand on est à la retraite ? Quelle retraite pour les auto-entrepreneurs ? Les auto-entrepreneurs cotisent à la fois pour la retraite et base et pour la retraite complémentaire Au démarrage de l’activité, les auto-entrepreneurs sont affiliés à un régime de retraite en fonction du secteur d’activité : Le RSI si l’activité est artisanale ou commerciale La CIPAV si l’activité est libérale Concernant la retraite de base : Les conditions d’ouverture des droits à la retraite sont les mêmes que pour celles des indépendants rattachés au RSI ou à la CIPAV : Avoir atteint l’âge minimum légal de départ à la retraite Justifier d’un nombre de trimestres suffisants pour liquider la retraite Concernant la retraite complémentaire : A la différence des autres créateurs d’entreprise, l’auto-entrepreneur n’est pas obligé de cotiser à un régime de retraite complémentaire. Il est cependant obligé d’adhérer à un régime de retraite par simple inscription, sans cotisation à régler mais pour attester de l’existence de l’entreprise. Peut-on être auto entrepreneur quand on est à la retraite ? Lorsque la retraite est liquidée à taux plein : un cumul de l’activité et du versement de la retraite est possible sans limitation de revenus. La retraite n’est pas liquidée à taux plein, il existe deux cas de figures : *L’auto entrepreneur était salarié du privé ou fonctionnaire au cours de sa vie active. La retraite sera donc versée par la CNAV ou par un régime de retraite public : dans ce cas, il pourra cumuler sans limite les revenus l’activité indépendante et de ses pensions. En revanche, les cotisations retraites payées dans le cadre de la nouvelle activité sont versées à fond perdu. *L’auto entrepreneur était indépendant au cours de sa vie active, et les pensions de retraite sont payées par le RSI ou la CIPAV : des règles particulières s'appliquent alors. Elles sont différentes selon que la retraite est versée par le RSI ou par la CIPAV : -Si la retraite est versée par le RSI (en tant qu’artisan, commerçant ou industriel) : Il est possible d’entreprendre une activité en profession libérale sans limite de cumul. - En revanche pour reprendre une activité artisanale ou commerciale, le chiffre d'affaires est limité à la moitié du plafond de la Sécurité sociale

  • Ce qu'il faut savoir : l'impact du chômage sur la retraite

    Introduction : La durée d’indemnisation du chômage varie en fonction de l’âge, à partir du 1er novembre 2017 : - les nouveaux chômeurs âgés de 50 à 52 ans disposent de 24 mois d'indemnisation - Les personnes entre 53 et 54 ans seront indemnisées jusqu'à 30 mois. Si elles entament une formation pendant la durée de leur indemnisation, elles gagneront 6 mois d'indemnisation supplémentaires. - Seuls les plus de 55 ans conservent 36 mois d'indemnisation. A partir de 61 ans et plus, on continue à être indemnisé jusqu’à ce que l’on puisse bénéficier de la retraite à taux plein si différentes conditions sont remplies : - Etre en cours d’indemnisation depuis un an au moins - Justifier de 12 ans d’affiliation au régime d’assurance chômage - Justifier de 100 trimestres validés par le régime de l’assurance vieillesse - Justifier soit d'une année continue, soit de 2 années discontinues d'affiliation dans une ou plusieurs entreprises au cours des 5 années qui ont précédé la fin du contrat de travail. L’âge de maintien des allocations jusqu’à la retraite à taux plein : - Pour les générations nées à compter de 1955, l’âge auquel les seniors peuvent continuer de percevoir leurs allocations jusqu’à bénéficier d’une retraite à taux plein passe de 61 à 62 ans. - Cet âge est de 61 ans et 2 mois pour la génération née en 1953, et de 61 ans et 7 mois pour celle née en 1954. L’âge de fin de versement des allocations chômage : - L’âge de fin de versement des allocations chômage est repoussé de 65 à 67 ans pour les générations nées à compter de 1955, dans la logique de la réforme des retraites portant de 65 à 67 ans l’âge requis pour liquider sa retraite à taux plein. - L’âge de fin de versement est de 66 ans et 2 mois pour la génération née en 1953, et de 66 ans et 7 mois pour celle née en 1954. Impact sur le régime de base : Chaque période de 50 jours d’indemnisation donne droit à un trimestre (dans la limite de 4 par an). Si le chômage se prolonge alors que le droit à indemnisation est épuisé, les périodes non indemnisées pourront être converties en trimestres (dans la limite de 20 soit pendant 5 ans). Deux conditions pour en bénéficier : être âgée d’au moins 55 ans quand cesse l’indemnisation chômage. et justifier d‘au moins 20 ans de cotisations, tout régime d’assurance vieillesse confondu. Si conditions non rempli alors on ne peut valider que 4 trimestres maximum même si on reste plus d’un an au chômage non indemnisé. Mais attention, cette prise en compte n’est pas systématique : on doit apporter la preuve de ces périodes de chômage non indemnisées à sa caisse en lui fournissant une attestation de cessation de versement des allocations et une attestation sur l’honneur indiquant qu’on n'a perçu aucune indemnité. Toutefois, depuis le 1er juillet 2012, Pôle Emploi se charge de transmettre directement ces informations à notre caisse de retraite. Impact sur les régimes complémentaires : Conditions pour obtenir des points : Nécessité d’avoir cotisé auprès d’une caisse de retraite complémentaire avant la rupture du contrat de travail. Etre indemnisé par pôle emploi. Les points ne sont donc pas attribués si il y a carence ou différé d’indemnisation. Cas spécifique de l’activité partielle :[1] Possibilité d’obtention de points retraite pour les périodes d’activités partielles (dont chômage partiel) à 2 conditions : La période d’activité partielle doit être indemnisée par l’employeur La durée doit dépasser 60h dans l’année civil Les points sont calculés selon des modalités spécifiques Pour les formules de calcul voir page 7 et 8 : http://www.agirc-arrco.fr/fileadmin/agircarrco/documents/notices/chomage_et_points.pdf [1] souvent le cas lors d’une baisse de l’activité de l’entreprise

  • Les honoraires que vous payez à ERE CONSEILS sont déductibles du revenu imposable !

    http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/7458-PGP : "Les honoraires versés pour l'assistance en matière de liquidation des droits à la retraite sont déductibles du revenu imposable à condition d'être justifiées et payées au cours de l'année de perception de la retraite" Tutoriel : - 100% du montant des honoraires est déduit du montant de la pension : donc du montant à inscrire dans 1AS - Si le montant des honoraires est supérieur à la pension, alors la différence est à inscrire dans la case 6DD

  • Futurs retraités: restez informés !

    Il y a quelques semaines est sorti le rapport sur les retraites de la DREES, du ministère des affaires sociales et de la santé. Cette année ont été privilégiés l’analyse et le recensement des opinions, souhaits et motivations des futurs retraités. Petit tour d’horizon : • Le véritable âge de départ à la retraite ne correspond pas toujours aux souhaits 7 futurs retraités sur 10 en 2015 auraient pour idéal de partir à la retraite à 60 ans. Mais ils ne sont pas dupes ! Seul 1 retraité sur 7 estime que cela serait possible. Depuis l’introduction en 2010 de la loi de réforme des retraites, l’âge légal de départ est passé de 60 à 62 ans. Ce changement a bien été intégré dans l’esprit collectif dans le sens où peu de personnes pensent pouvoir prendre leur retraite à l’âge qu’elles souhaiteraient dans l’idéal. La raison principale est la crainte d’une baisse importante des revenus. Les statistiques recensent que près des 3/4 des non retraités anticipent un niveau de vie à la retraite inférieur à celui de l’ensemble de la population. • Des dispositifs existants encore méconnus par les assurés Pour près de 73 % des nouveaux retraités, ne pas atteindre le taux plein contribue grandement au décalage de l’âge de départ des futurs retraités. Cependant près d’1 retraité sur 3 ne connaît pas exactement ses droitset les différentes possibilités qui s’ouvrent à lui pour optimiser au mieux sa fin de carrière : les modalités d’acquisition du taux plein restent les mieux connues, par contre, toujours dans le cadre des études menées par la DREES, les dispositifs de cumul emploi retraite, de retraite progressive, de minimum contributif restent des notions floues pour les assurés alors qu’elles peuvent selon les cas accroitre de manière très significative le montant de la pension. En effet, Le cumul emploi retraite, dispositif qui permet, sous certaines conditions, de reprendre une activité professionnelle quand bien même la liquidation de la retraite aurait été effectuée, peut être très intéressant lorsque la personne atteint l’âge légal de départ à la retraite et que la retraite touchée est à taux plein. Dans ce cadre, le cumul est ouvert sans aucun plafond. La retraite progressive, dispositif qui permet d’exercer une activité à temps partiel tout en percevant une partie de sa pension de retraite est bien distinct du cumul emploi retraite mais n’en reste pas moins également intéressant car il permet de continuer à acquérir des droits à la fois dans le régime de base ainsi que dans les régimes complémentaires alignés AGIRC-ARRCO. Le minimum contributif est quant à lui attribué aux assurés disposant d’un faible niveau de pension et ayant cotisé la durée légale ou ayant dépassé l’âge de la retraite à taux plein. Il est composé de deux parties : - Le minimum contributif simple qui depuis le 1er octobre 2015 s’élève à 629,62 euros par mois. - Le minimum contributif majoré qui depuis le 1 er octobre 2015 s’élève à 688 euros par mois. Enfin, la majoration du minimum contributif est accordée selon les conditions suivantes : - Pour les retraités ayant eu des enfants à charge - Pour les retraités ayant eu un conjoint à charge - Pour les travailleurs handicapés ayant pris une retraite anticipée - Pour les retraités bénéficiaires d’une rente ouvrière ou agricole, voire une surcote. Effectuer des projections sur la meilleure opportunité pour la gestion de sa fin de carrière n’est pas chose aisée. D’autant plus que d’autres dispositifs aux modalités encore méconnues du grand public ne sont pas mentionnés par la DREES : Le rachat de trimestres et de cotisations : il est possible de racheter des trimestres et des cotisations dans tous les régimes, pour des années d’études supérieures ou des années d’activité incomplètes et ce sous deux modalités : - Le rachat du taux seul, - Le rachat du taux et de la durée d’assurance Sans une projection avisée de cette opération de rachat, celle-ci peut avoir un impact très négligeable alors qu’il s’agit d’un véritable investissement financier. De nombreux paramètres sont à prendre en considération : l’âge de départ, l’amortissement de cet achat sur la future pension…. Le dispositif carrière longue : pour les assurés ayant commencé leur activité très jeune, liquider sa retraite avant l’âge légal de départ est possible. Ainsi, en fonction du nombre de trimestres acquis dont ceux avant le 16, 17ème ou 20ème anniversaire, un départ à l’âge de 60 ans peut être envisagé. Jusqu’ici les choses semblent assez simples ! Sauf lorsqu’il s’agit de prendre en compte certaines périodes assimilées réputées cotisées: cette assimilation diffère de celle prise en compte dans le cadre d’un départ à la retraite à l’âge légal. De plus, depuis le 13 octobre 2008, les trimestres d’années d’études supérieures et incomplètes rachetés ne sont plus pris en compte pour l’étude des conditions d’ouverture du droit à la retraite anticipée. Déterminer la meilleure opportunité est complexe. En choisissant Ere Conseils Retraite, vous bénéficierez d’un suivi personnalisé. En fonction de votre vision de carrière nous serons en mesure de vous apporter : -Un véritable gain de temps, -Un gain de connaissance -Un gain financier. Contact : retraite@ereconseils.com #bourse

  • Chômeurs créateurs d'entreprise

    A première vue, la situation du chômage reste bien morose, ce qui n’est pas nouveau ! Malgré une annonce enfin positive du gouvernement au mois de janvier dernier : une baisse de chômage de 0,8 % pour l’année 2016, pôle emploi ne devrait finalement enregistrer qu’une baisse d’environ 25 000 chômeurs en 2016 contre un chiffre de 51 000 initialement annoncée. Les chômeurs ont de plus bien souvent le sentiment de subir des injustices. Une question posée au Ministre des affaires sociales en octobre dernier soulignait une éventuelle absence de validation de trimestres pour les personnes ayant bénéficié du dispositif ACCRE (Aide aux demandeurs d’emplois créant ou reprenant une entreprise). Pour rappel, l’ACCRE consiste en une exonération partielle de charges sociales pendant un an et un accompagnement pendant les premières années d’activité. L’exonération de cotisations de sécurité sociale pendant 12 mois est conditionnée par les revenus : inférieur ou égal à 120 % du smic. (21 120 euros pour l’année 2016). Il y a donc une absence de cotisations de sécurité sociale. Cependant une acquisition des trimestres est bien possible ! Le chômeur peut en effet acquérir des trimestres assimilés dans la limite de 4 trimestres par an selon le montant du revenu réalisé, sachant que pour profiter de cet avantage le revenu professionnel du bénéficiaire de l’ACCRE ne doit pas dépasser 21 120 euros pour l’année 2016. Il faut cependant noter que ces trimestres étant considérés comme assimilés, ils ne peuvent pas être pris en compte dans le cadre de la retraite anticipée pour carrière longue. Ces trimestres attribués pour cette période d’exemption ne sont également pas pris en compte dans le revenu annuel moyen permettant de calculer la pension de retraite. Cet exemple prouve bien que certaines avancées pour les chômeurs existent et sont mises en place mais que leur information est encore à améliorer. Cela est à déplorer car ces dispositifs existent depuis plusieurs années ! Restez informés des évolutions importantes en suivant Ere Conseils Retraite ! retraite@ereconseils.com #investissements #bourse

  • De la responsabilisation des collaborateurs

    Les « entreprises libérées » ont la cote ! Ces dernières années les termes de « bien-être » et « qualité de vie au travail » ont fait leur apparition dans le management des ressources humaines. Pour certains théoriciens du management, supprimer la hiérarchie augmenterait la productivité des collaborateurs en leur permettant une meilleure responsabilisation. La philosophie serait donc la suivante : la majorité des collaborateurs seraient libres et responsables d’entreprendre ce qu’ils décident comme le meilleur pour la bonne marche de leur entreprise. Des sondages menés par des syndicats soulignent que l’expérience des entreprises libérées françaises montre que la majorité des salariés préfèrent s’auto contrôler plutôt que d’être contrôlés. Malgré cette volonté d’émancipation, le rôle de l’employeur n’en est pas moins amoindri ! Responsable de la santé et de la sécurité de ces collaborateurs, ce dernier doit intégrer des axes et indicateurs de suivi de la qualité de vie au travail de ses salariés. Cela s’applique notamment : Dans le cadre d’une politique de RSE, sur l’intégration des données fiables dans la politique sociale. Dans le cadre de la GPEC, sur les départs à la retraite et plans sociaux... Pour la retraite cela peut prendre la forme d'un retrait progressif d'activité: temps partiel, aménagement du temps de travail...souvent basés sur le volontariat, parfois assortis d'une compensation financière, ces dispositifs ont le mérite de permettre d'appréhender plus sereinement la fin de sa carrière. Des études suivies par des professionnels des ressources humaines mettent en évidence que les salariés accompagnés par leur entreprise dans leur future retraite sont beaucoup plus performants dans leur travail. (UNSA et RH experts notamment). Les collaborateurs s’interrogent de plus en plus tôt sur leur retraite. Postérieurement à la réforme des retraites de 2013, pour plus d’un actif sur deux, la préparation de la retraite est une préoccupation importante. (Etude Harris Interactive relayée par le Figaro). On peut certes ne pas adhérer à cette vision d’entreprise «libératrice» pour les collaborateurs. Comme si le contraste était beaucoup trop fort avec cette image fausse d’employés auparavant sous l’emprise totale de leur entreprise. Il n’empêche que mettre en place un système d’accompagnement des collaborateurs sur le sujet de leur retraite, suivi et encadré, est primordial pour leur bonne responsabilisation. Cette responsabilisation doit s’entendre au sens personnel, pour la propre gestion de ses affaires et de son patrimoine. A l'âge de la retraite, les revenus baissent, pour les personnes ayant des enfants, c’est souvent la période où ces derniers ont besoin d'un soutien financier. Les personnes cherchent souvent des solutions pour sauvegarder leur capital et en assurer la transmission dans les meilleures conditions. Face à un contexte économique difficile, permettre donc aux salariés de se projeter dans leur carrière et leur future retraite leur permet d’évoluer dans une ambiance de travail sereine. Ere Conseils propose des services permettant aux employeurs de développer la responsabilité financière des collaborateurs, mais aussi de disposer de données fiables pour leur politique sociale, pour la gestion de la pyramide des âge et la maîtrise de la masse salariale, mais encore de disposer de nouveaux leviers de négociation avec les partenaires sociaux et enfin de valoriser leur environnement social et leur marque employeur. En tant que collaborateur d’une entreprise, l’impact positif se situera pour vous sur la gestion privée de votre patrimoine et apportera un véritable levier de performance et de développement à l’entreprise. retraite@ereconseils.com #épargne #finance

  • Petites retraites : les solutions qui s'ouvrent à vous !

    D’après les derniers chiffres fournis par l’Assurance retraite, le nombre de retraités du privé en France a augmenté pour atteindre près de 13,7 millions de personnes, pour une pension mensuelle de base d’environ 1.030 euros. Environ la moitié de ces retraités a cotisé à différents régimes de retraite, ce qui malheureusement n’est pas sans entraîner des erreurs dans le traitement des dossiers par les caisses de retraite ! De plus, les sondages mettent en évidence un renforcement des inégalités : à la fois entre les hommes et les femmes : les hommes toucheraient 1.123 euros tous les mois pour un âge moyen de 72,6 ans, contre 921 euros pour les femmes pour un âge moyen de 74,4 ans. D’autre part, les situations individuelles des personnes âgées sont très contrastées du fait de l’augmentation des revenus du patrimoine. Le Conseil d’orientation des retraites a déterminé que le taux de pauvreté des retraités a augmenté jusqu’à être supérieur à celui des actifs après la crise financière de 2008, puis a légèrement diminué grâce au relèvement du minimum vieillesse pour les personnes seules. En effet, le système de retraite français accorde aux retraités, ayant peu cotisé, une possibilité d’obtenir une pension complétant leur retraite de base. Cependant, le non recours à ces dispositifs est pointé du doigt. La raison première serait le manque d’information des usagers. Ce constat est regrettable car ces mesures permettent d’assurer un meilleur minimum d’existence. Deux dispositifs existent : Le minimum contributif. Il correspond au montant plancher de la retraite de base et est attribué aux assurés disposant d’un faible niveau de pension et: Ayant cotisé la durée légale Ayant dépassé l’âge de la retraite à taux plein Ce minimum contributif est composé de deux parties: Le minimum contributif qui depuis le 1er octobre 2015 s’élève à 629,62 euros par mois Le minimum contributif majoré qui depuis le 1er octobre 2015 s’élève à 688 euros par mois. Dans certains cas, la majoration peut en effet être accordée pour les retraités ayant eu des enfants ou un conjoint à charge, pour les travailleurs handicapés ayant pris une retraite anticipée ou encore les retraités bénéficiaires d’une rente ouvrière ou agricole. Une chose importante : il est attribué quels que soient les revenus autres dont dispose le retraité en plus de ses pensions. Le minimum vieillesse. Il se différencie du minimum contributif sur plusieurs points : Le versement est accordé quel que soit le nombre de trimestres validés Il est attribué sous conditions de ressources, c’est-à-dire que tous les autres revenus dont dispose le salarié sont pris en compte. Les conditions sont les suivantes pour l’année 2016 : Etre âgé de 65 ans Ne pas dépasser un plafond de ressources annuelles (pensions de retraite de base + minimum vieillesse + revenus autres dont dispose le retraité): 800 euros par mois pour une personne seule, 1242 euros par mois pour un couple Concernant l’actualité des petites pensions, une nouveauté a été introduite par le décret d’application du 5 février 2016 de la loi du 20 janvier 2014 sur l’avenir et la justice du système de retraite. Pour rappel, une « avancée » pour les toutes petites pensions avait été amorcée par la loi du 20 janvier 2014. Pour une personne touchant moins de 1200 euros de pension, une prime exceptionnelle de 40 euros a été versée en 2015, en une seule fois, destinant à compenser la non revalorisation des pensions sur l’année précédente en raison de la faible inflation. Cette loi avait également prévu, à compter du 1er janvier 2016 de permettre à un assuré dont le montant de la pension de retraite est trop faible pour être servie, de percevoir un versement unique en capital. L’assuré perçoit à sa demande un versement en capital égal au montant des cotisations versées à son régime de retraite, auxquelles sont appliqués les coefficients de revalorisation en vigueur au 1er janvier de l’année de la demande applicable aux salaires et cotisations servant de base au calcul des pensions, sous réserves des conditions suivantes: Avoir relevé au cours de sa carrière d’un même régime de retraite de base Justifier d’une durée d’assurance inférieure ou égale à un nombre de trimestres fixé par décret en Conseil d’Etat : de 8 trimestres à ce jour. La portée de cette nouvelle disposition n’est cependant pas encore mesurable. En effet, le décret d’application n’apporte pas de prévisions sur son articulation avec les dispositifs minimum vieillesse- minimum contributif. Il permet cependant d’obtenir un versement en capital plutôt qu’en rente ce qui peut être avantageux en fonction de la situation et des besoins de chacun. Certaines mesures mises en place par les pouvoirs publics passent malheureusement parfois inaperçues, surtout lorsque se pencher sur sa retraite n’est pas encore une question d’actualité, mais s’y préparer au mieux et le plus tôt possible est primordial ! Pour cela, les conseils d’un expert et un suivi personnalisé vous permettront d’optimiser au mieux vos futures pensions. Faites appel à Ere Conseils Retraite ! Contact: retraite@ereconseils.com

  • Fusion des régimes ARRCO-AGIRC : Mariage heureux ? Pas si sur !

    L’Accord National Interprofessionnel signé par les partenaires sociaux du 30 octobre 2015 instaure, à compter du 1er janvier 2019, la fusion des régimes AGIRC et ARRCO dans un objectif clairement affirmé de réduction des déficits. Car le mauvais élève est… l’Agirc ! Les économistes estiment que ses ressources seront épuisées d’ici 2018. La situation de l’Arrco n’ayant pas atteint ce stade, leur fusion permettra un partage (certes temporaire !) des ressources. Se pose inévitablement la question des conséquences sur le(s) débiteur(s). En réalité tout le monde sera touché : les salariés, les employeurs mais également les retraités. Ce nouveau régime unifié reprendra malgré tout l’ensemble des droits et obligations des régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco. Dans un but de « mutualisation des réserves et d’amélioration des frais de fonctionnement », la mesure phare concerne l’uniformisation des tranches de rémunération. Existeront désormais uniquement : Une tranche correspondant au salaire jusqu’au plafond de la sécurité sociale Une tranche correspondant au salaire compris entre 1 et 8 fois le plafond de la sécurité sociale. Ce passage à deux tranches de rémunérations au lieu des quatre actuelles entrainera : Une nouvelle répartition des cotisations entre employeur et salarié, calquée sur le régime Arrco : 40 % pour le salarié et 60 % pour l’employeur, qui impliquera elle-même : Une hausse du taux contractuel de cotisations pour la seconde tranche Mais l’effet domino ne s’arrête pas là ! Un même taux de cotisations pour cadres et non cadres entraine la suppression, toujours au 1er janvier 2019 : De la GMP (Garantie Minimale de Points). Attention à l’impact pour les cadres ! Cette cotisation forfaitaire due à l’Agirc au titre de la retraite complémentaire permet aujourd’hui aux cadres touchant une rémunération inférieure ou très légèrement supérieure au plafond annuel de la sécurité sociale d’obtenir quand même 120 points Agirc par an ce qui n’est pas négligeable… De la CET (Contribution Exceptionnelle et Temporaire, spécifique au régime Agirc, ne générant pas de droits au profit des cotisants). Des cotisations APEC (Association pour l’Emploi des Cadres) recouvrées par les caisses Agirc. Cette fusion pourrait permettre à l’AGIRC de retrouver un second souffle, mais un risque majeur d’apparition d’erreurs dans les relevés de carrières des assurés est malheureusement à prévoir. On ne peut s’empêcher d’avoir à l’esprit Ie passage pour l’Arrco, en 1999, d’une organisation en 44 régimes à un régime unique avec 83 institutions adhérentes (avec pour conséquence la mise en œuvre d’une réglementation unique, d’une seule valeur du point et d’un seul salaire de référence). Aujourd’hui, 98 % des relevés de nos clients contiennent encore des omissions et des erreurs. Les tentatives de simplification successives des régimes n’ont pas été suivies de moyens adéquats pour traiter les fins de carrière des assurés en toute exhaustivité. Dans un contexte actuel d’incertitude économique et de modifications réglementaires fréquentes, l’optimisation de vos futures pensions nécessite l’accompagnement et les conseils d’un expert afin de vous mener sereinement vers une retraite performante. Faites appel à Ere Conseils Retraite !

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